Carnet de voyage

Le Musée ASTRA

En Roumanie, nous avons visité le Musée Astra qui est un très grand musée de la civilisation rurale et des traditions roumaines en plein air !

Il se trouve à côté de la petite ville de Sibiu, en Transylvanie, dans une réserve naturelle.


Plus de 400 maisons typiques de chaque région y sont exposées. Tous les bâtiments traditionnels ont été apportés des différentes régions de Roumanie et réunis ici dans ce musée.

Il y a des installations comme des pressoirs, des métiers à tisser, des fours, des moulins à vent, à eau, à bras ou à cheval et aussi quelques églises en bois.


Nous pouvons entrer dans les maisons pour voir comment les gens vivaient à cette époque en Roumanie.

Les maisons ont des toits de chaume et parfois des murs colorés (qui déteignent sur vos doigts ! ). Elles font un peu penser au village d’Astérix ou aux chaumières de Kerhinet en Bretagne.

On peut y découvrir la vie quotidienne et les outils des paysans ou des pêcheurs du Delta du Danube (que nous allons découvrir bientôt).

C’est un voyage à travers le temps et à travers les régions de Roumanie, et en plus une très belle balade au bord d’un lac et d’une forêt.

En parcourant les sentiers du musée, on a l’impression d’avoir visité tout un pays en une après-midi !

Cette photo est un montage : malheureusement nous n’avons pas croisé Bilbo 😉

Par Cloclo – l’Elfe des Bois

Buda ou Pest ?

Buda, perchée sur la colline, c’est la ville historique où les rois s’étaient installés. Quartier médiéval, ruelles pavées et belles demeures. C’est là que se trouve le château royal et ses musées, le Bastion des Pêcheurs, l’église Mathias et les sources thermales. Un joli petit coin d’histoire sur une colline verdoyante !


Autre ambiance à Pest, la ville basse, hyperactive et réputée pour sa vie nocturne. Ici, on trouve de larges avenues, des bâtiments administratifs, théâtres et musées, des commerces, des bars et restaurants branchés, la place des Héros et surtout le spectaculaire parlement hongrois qui fait un peu penser à Westminster Abbey !


Et entre ces 2 quartiers que tout oppose coule le Danube ! Buda et Pest on été réunies en 1873, reliées par le célèbre Pont des Chaînes, pour former la capitale, Budapest, une ville plutôt hétéroclite et contrastée !


Avis nuancé pour notre weekend dans la capitale hongroise : Nous avons trouvé Buda pleine de charme et nous avons eu plaisir à nous y promener. Le belvédère du Bastion des Pêcheurs est un très beau point de vue et on ne se lasse pas de regarder le Danube et le parlement sur l’autre rive, c’est magnifique !


En revanche, nous n’avons pas réussi à apprécier le quartier de Pest. Nous l’avons trouvé bruyant et sale. Il y a de beaux bâtiments qui doivent réjouir les amateurs d’architecture, mais ils côtoient des immeubles noircis et délabrés. En mode loco-et sac-à-dos, nous n’étions pas non plus tentés par les restaurants et salons de thé chics ni par une virée shopping ou une tournée des ruin-bars. Nous n’y avons donc pas trouvé notre compte, cherchant plutôt un petit coin tranquille pour un picnic avec une jolie vue sur la ville. Peut-être n’étions-nous pas dans le bon état d’esprit ?


Nous avons énormément marché à Budapest. Déjà, parce que la ville est grande, mais aussi en raison du Giro d’Italia! Une fois n’est pas coutume, cette année le départ de la course se faisait à Budapest ! Nous nous sommes donc mêlés à la foule pour encourager les cyclistes. Les rues étant barrées, nous avons dû faire un grand détour pour contourner la course, ajoutant quelques kilomètres supplémentaires à notre grand tour de la ville !


Nous avons fait une petite pause sur les pelouses de l’île Marguerite, qui se trouve sur le Danube, entre Buda et Pest. Il y a sur cette île un joli parc avec une fontaine musicale et des cafés. Il y avait justement cet après-midi là un rassemblement Cosplay dans le parc: ambiance pop culture pour des dizaines de jeunes déguisés avec perruques, costumes et accessoires. Emma était ravie d’y retrouver ses personnages de mangas préférés !


Ce fut donc un week-end plutôt international à Budapest, aux couleurs du Japon et de l’Italie ! Nous allons certainement repasser dans la capitale hongroise après notre virée en Roumanie. Cette fois, on va essayer de ne pas louper la petite pâtisserie de Sissi !

Serbie’n’b

Although Belgrade is not among the most visited spots in Europe, we really enjoyed our stay there and we appreciated the vibe of this lively and surprising city, its parcs and the serbians’ kindness.

Quel dépaysement à notre arrivée en Serbie !


Dès la sortie du train, nous avons découvert l’alphabet cyrillique qui nous a donné l’étrange impression de ne plus savoir lire, c’est vraiment déroutant! Mais assez rapidement, nous avons pu repérer les lettres et déchiffrer un peu les mots. Et puis, certaines indications sont écrites avec l’alphabet latin.


En Serbie, nous avons découvert également une nouvelle monnaie :  1 euro vaut 117 dinars serbes (RSD)…  Il a donc fallu faire de la place dans le portefeuille pour y mettre tous les billets ! Ça fait tout drôle de payer 950 RSD pour 4 sodas !


En sortant de la gare, Belgrade nous a semblé gigantesque, grise et austère: des bâtiments massifs et bétonnés, des blocs d’immeubles alignés et, à l’horizon, des tours très modernes.


Nous sommes ensuite passés devant les bâtiments bombardés par l’Otan en 1999 pendant la guerre d’indépendance du Kosovo. Ils ont été laissés en l’état, en souvenir de cette période tragique de l’histoire européenne.


Au fur et à mesure de notre avancée dans la ville, nous l’avons découverte sous des angles différents, qui ont éveillé notre curiosité: des mélanges de gris et de couleurs, de moderne et d’ancien. Belgrade nous est apparue comme une ville intéressante et surprenante, qui vaut la peine d’être explorée…


Belgrade (en Serbe Београд)  signifie « la ville blanche ». Ancienne capitale de l’ex- Yougoslavie et actuelle capitale de la Serbie, elle est très grande comparée à la taille du pays. Elle se situe au confluent de la Save et du Danube avec d’un côté Stari Grad, la vieille ville sur la colline et de l’autre côté Novi Grad, la ville moderne.

Voici un petit aperçu de notre visite :

Les Églises

Nous avions admiré à Bar la belle église orthodoxe. Belgrade n’est pas en reste avec de très beaux édifices religieux:

L’église Saint Sava, une des plus grandes églises orthodoxes du monde, qui serait une réplique de Sainte Sophie à Istanbul.

Et l’église orthodoxe Saint Marc, de style néo-byzantin : très différente, mais tout aussi jolie.

La forteresse Kalemegdan

La forteresse est située sur  les hauteurs de Stari grad et est entourée d’un grand parc. C’est là que se trouve la drôle de statue Pobednik, « le vainqueur » où « l’homme tout nu » qui représente un héros inspiré d’Hercule. Depuis les remparts, la vue sur la Save et le Danube est magnifique et le soir, à la tombée de la nuit, la ville apparaît toute illuminée.

Les parcs

Nous qui trouvions la ville blanche très grise à notre arrivée, elle nous est vite apparue plutôt verte! Nous avons pu prendre notre petit bain de verdure quotidien grâce aux nombreux parcs: picnic, promenade, pause lecture, nous avons eu de multiples occasions d’écouter les oiseaux et de regarder les arbres dans cette grande ville !

Les berges de la Save et du Danube

Les berges de la Save sont aménagées avec une longue piste cyclable, des restaurants et des splavove qui sont des cafés ou bars flottants, amarrés le long des berges. Nous avons repéré du côté de Novi Grad une auberge de jeunesse splav qui ressemble à un petit chalet et a l’air très chouette, peut-être pour une prochaine visite.

La vieille ville

Le centre de Stari Grad est très animé, surtout les rues piétonnes dans lesquelles on trouve de nombreux cafés et restaurants avec d’agréables terrasses. 

Il y a aussi des « Ruin bars », qui sont aménagés dans des bâtiments décrépits et souvent décorés de manière originale et insolite.

Enfin, il y a une petite rue pavée dans le quartier Bohème qui fait un peu penser à l’esprit de Montmartre, avec ses auberges aux murs décorés de fresques, qui étaient à une époque le lieu de rendez-vous des poètes et des artistes. 

La cuisine des Balkans

Nous avons profité des terrasses et des prix bon marché pour goûter à la cuisine locale. Plutôt carnivore que végétarienne, mais nous nous sommes régalés ! Nous avons toujours été bien accueillis et copieusement servis en saucisses et en piment ! Petit bémol : le tabac, qui est autorisé partout et a parfois obscurci notre repas d’un nuage de fumée.


Finalement, Belgrade aura été une belle découverte : une ville peu fréquentée par les touristes, pleine de contrastes, étonnante et attachante.


Voici enfin quelques photos de la ville de Novi Sad, dans laquelle nous avons passé une demi journée. Située au nord de la Serbie, sur les rives du Danube, c’est la deuxième plus grande ville du pays. Nous sommes montés à la forteresse de Petrovaradin et nous avons flâné dans les rues colorées. de la vieille ville.


Nous reviendrons avec plaisir en Serbie, si l’occasion se présente, revoir Belgrade et partir à la découverte des monastères, châteaux et des parcs naturels. Vivement le retour du train reliant les capitales des Balkans ! A bientôt ! Видимо се ускоро !

On est pas mal à Bar

Quick stopover at Bar, Montenegro in order to catch the night train to Serbia. We discovered the beautiful church of St Jovan Vladimir and did a walk on the seafront. We enjoyed the break !

Les croates avaient l’air surpris quand on leur annonçait que notre prochaine étape était Bar, au Monténégro. En effet, Bar est plus connue comme port industriel que comme destination touristique. Mais nous avions planifié cette halte d’une nuit afin de pouvoir récupérer le train pour rejoindre la Serbie.


Nous avons fait le trajet depuis Dubrovnik en car et cela nous a semblé bien long : beaucoup d’embouteillages + le passage de frontière : nous sommes arrivés à Bar avec 3h de retard ! Heureusement, la route longe la côte adriatique et nous avons vu de jolis paysages.


A l’arrivée, nous nous sommes précipités à la gare pour réserver des places dans le train de nuit du lendemain. En effet, impossible de réserver à distance et nous étions un peu inquiets ! A la gare, la guichetière ne parlait pas un mot d’anglais et google translator nous a bien aidé en traduisant notre demande en serbe ! Ouf, nous avons récupéré les billets !


Nous avions donc quelques heures pour découvrir Bar, et même si cette ville ne nous laissera pas de grands souvenirs, nous avons apprécié de flâner sur la promenade du front de mer et de découvrir l’incroyable église orthodoxe au joli toit doré. Elle est vraiment magnifique à l’intérieur comme à l’extérieur !


Cette petite halte nous aura donc permis de nous reposer avant l’aventure du Balkans Express !

Bien dormi dans le train de nuit ?

On sunday night we were on the Balkan Express to travel from Bar to Belgrade. What a journey ! We would love to do it again with a day train to see more of the scenic views … More about this incredible railway here.

Dimanche, 18h30: nous sommes à la gare de Bar au Monténégro et nous allons monter dans le train de nuit pour Belgrade, en Serbie.

Bon, au premier abord il ne nous donne pas très envie ce train de nuit : il est tagué, sale et vieux (très). Pourvu qu’il ne tombe pas en panne !


18h45. Allez, il ne faut pas se fier aux apparences ! On grimpe dans le train !  Dans le couloir, on peut à peine passer avec nos gros sacs à dos. Impossible de se retourner ou de croiser quelqu’un !

Un petit coup d’œil aux cabines. elles ont l’air chouettes: chambre double avec lits superposés, oreillers moelleux et vue sur les quais.


Quelques acrobaties plus tard, nous voici installés sur nos couchettes. Le contrôleur passe, il ne parle pas anglais…

19h: deux coups de sifflets …le train part ! En route pour l’aventure ! Les paysages défilent, on est scotchés à la fenêtre.

Mais bientôt il commence à faire nuit, on ne voit plus rien alors on se plonge dans la lecture.


Soudain, un gros coup de frein et le train s’arrête. Pourtant, aucune gare à l’horizon dans la nuit profonde. Serait-on dans le Balkans Express ? Un meurtre aurait-il eu lieu ?

Laissons cette enquête à Jason Artichaut et retournons à nos wagons: le train est toujours arrêté, le conducteur descend sur les voies, bientôt rejoint par tous les contrôleurs. Ils n’ont pas de lampes de poche et éclairent les rails avec leurs téléphones portables. Ils parlent fort, mais en monténégrin on ne comprend rien. Ce n’est pas très rassurant.

Bon, finalement, le coupable est démasqué : ce sont des enfants qui ont déplacé des pneus sur la voie. On a quand même failli dérailler ! Heureusement, le conducteur a des yeux de lynx.


C’est reparti ! On a faim. Dîner gourmet: salade de thon desséché, tartines de pâté pour chat, pommes lyophilisées goût polystyrène. Surtout ne pas boire, car les « toalets » à bord sont épouvantables 😱😵‍💫😭!

22h: Après ce délicieux repas, nous éteignons la lumière pour dormir. 😴

23h30. Ca frappe fort à la porte de la cabine. C’est la police bosniaque qui vient contrôler les passeports pour le passage de la frontière.

Minuit: Chasse au moustique, il a dû entrer en même temps que la police. On se rendort. 😴

1h du matin: Ca frappe encore à la porte. Cette fois, c’est la police serbe qui veut voir nos têtes sur les passeports. Pas sûr qu’ils nous reconnaissent avec nos yeux endormis et nos cheveux en bataille. 🥱

Re 😴😴😴


5h40 réveil ! Et petit déjeuner lyophilisé. On doit arriver dans 20 minutes. Finalement, le train a 2 heures de retard, on aurait pu rester couchés !

8h. Le train entre en gare de Belgrade. On est bien arrivés !

Cette nuit, j’ai rêvé que je franchissais 435 ponts et que je traversais 254 tunnels. Ça doit être pour ça que je me sens un peu fatiguée. Mais la journée ne fait que commencer !

Le train de nuit, c’est vraiment l’aventure ! Vivement le prochain, qui nous emmènera en Roumanie !

Récit par Kelk1kipass et Cloclo-Elfedesbois.

Si vous voulez faire le voyage en train à votre tour, voici une vidéo du trajet de jour : spectaculaire !

Les toits rouges de Dubrovnik

We have spent three magic days in Dubrovnik, wandering in the little streets and around the walls, visiting museums and tasting local specialities. The view over the red roofs and the glittering blue sea is unforgettable !

Voici déjà la dernière étape de notre voyage en Croatie: la jolie ville de Dubrovnik avec ses maisons aux toits rouges.

C’est en bateau que nous sommes arrivés, en provenance de l’île de Mljet, profitant d’une très belle vue sur la vieille ville, nichée entre la falaise et la mer.


Dubrovnik a connu une histoire plutôt mouvementée: dominée par Venise, attaquée par les Turcs puis les troupes napoléoniennes, la cité a subi aussi la domination de l’empire austro-hongrois.

Elle a également été détruite deux fois: par un tremblement de terre en 1667, puis lors de la guerre de Yougoslavie entre 1992 et 1995. D’importants travaux de rénovation ont dû être effectués pour restaurer la ville-musée, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.


La vieille ville est entourée d’imposants remparts, construits au XIIIe siècle pour la protéger des invasions. A l’intérieur, la rue principale (stradun) relie la Porte Pile et la porte Ploče qui permet d’accéder au petit port. La visite se poursuit en empruntant les petites ruelles, et en admirant les belles façades baroques, les fontaines, les églises et les jolies places.

Stradun

Ma préférée est la place Luža,  (place de la loge) sur laquelle se trouvent tellement de beaux édifices qu’on ne sait plus où regarder : l’Église St Blaise (le Saint patron de Dubrovnik), l’hôtel de ville, la tour de l’horloge, le palais du Recteur, le palais Sponza et la cathédrale.

Il y a aussi sur cette place la colonne de Roland (le célèbre chevalier de la chanson de Roland ) – ou colonne d’Orlando – (celui de Shakespeare dans As you like him). qui représente la lutte pour la liberté. Le chevalier aurait inspiré la devise de Dubrovnik : « La liberté ne se vend pas même pour tout l’or du monde « .


Nous avons beaucoup aimé la promenade sur les remparts: elle offre un panorama spectaculaire sur la ville et sur la mer scintillante : 2km d’émerveillement et un peu de sport, car il faut bien grimper les marches pour apprécier la jolie vue sur les toits rouges !


Après l’effort, le réconfort: nous avons goûté à la cuisine bosniaque. Au menu : ćevapi (saucisses de viande hachée épicée) et tufahija (pomme pochée fourrée aux noix). C’était délicieux !

Tufahija

Nous avons également visité quelques musées (il y a le choix à Dubrovnik !): La War photo gallery, le Musée maritime, une exposition de peintures de Dali, et le joli petit musée d’histoire naturelle aux décors originaux et colorés.


Dubrovnik, c’est aussi la ville des chats, qui sont tous très occupés à faire la sieste …

Une bouteille à la mer

It’s such a shame to find plastic waste on every little cove we are visiting ! it’s time for a bit of cleaning up to keep the beaches beautiful and preserve the ocean life. We can all contribute by reducing our plastic waste, recycling and reusing as much as possible !

Voilà déjà un mois que nous sommes partis à la découverte de l’Europe, et que nous partageons le récit et les photos de nos émerveillements.

Mais, que ce soit en ville où en pleine nature, il y a parfois comme une ombre au tableau : les déchets, qui s’invitent dans les rues, sur les sentiers ou sur les plages, venant ternir les paysages et polluer l’environnement.

Sirène en déchets dans le port de Split

Le plus choquant pour nous fut la visite de Naples: poubelles débordantes, décharges sauvages dans les rues. Nous n’avons même pas pris de photos, tellement nous étions pressés de passer notre chemin.


Un peu plus loin, à Venise, nous avons découvert la complexité de la gestion des ordures ménagères pour cette petite ville sur l’eau: Pas de benne devant la porte ni de ramassage par camion: il faut apporter ses déchets au point de collecte, pour qu’ils soient ensuite évacués en barque sur les canaux. Cela nécessite donc une organisation rigoureuse !

Il y avait aussi des déchets plastiques flottant dans les canaux, et nous en trouvons régulièrement là où nous passons: Manarola, Gêne, Split, Dubrovnik, Bar…aucun lieu ne semble y échapper. Chloé essaie de les ramasser lorsqu’ils lui paraissent accessibles, en faisant des acrobaties sur les pontons ou entre les rochers !


Enfin sur l’île de Mljet en Croatie, dans le parc national, nous avons trouvé de nombreux déchets plastiques dans les petites criques, pourtant si jolies.

Nous avons ramassé les déchets sur cette plage et nous avons été étonnés par la quantité récoltée en un rien de temps: polystyrène, emballages cosmétiques et alimentaires en provenance de différents pays bordant la mer Adriatique: Croatie, Italie, Albanie, Turquie, Montenegro, Macédoine et Serbie. Emma a aussi trouvé deux seaux abandonnés sur la plage.

Vidéo réalisée par Chloé

Triste butin, quand on sait le danger que cela représente pour la faune et la flore marines !


Au delà du constat, nous pouvons agir pour lutter contre cette pollution de l’environnement marin et préserver la nature. Et chacun a un rôle à jouer !

Par exemple en ramassant les déchets, en essayant de réduire sa consommation de plastique jetable, et si possible, de le réutiliser et le trier pour qu’il soit recyclé.

A plus grande échelle, des actions de réduction des déchets, de recyclage et de sensibilisation sont mises en place au sein de l’Union Européenne, comme la récente directive interdisant la vente de plastiques à usage unique.


De notre côté, nous essayons de progresser ! Nous sommes équipés de gourdes et de vaisselle réutilisable, d’un pain de savon pour la toilette et la lessive. Mais pour l’alimentation nous avons du mal à éviter l’usage d’unidoses (café, confiture… tellement légères comparées à un pot en verre !). Nous utilisons aussi des contenants individuels lors de nos achats car nous n’avons pas toujours de réfrigérateur. Enfin, il n’est pas facile de trier nos déchets pendant ce voyage (il n’y a pas de poubelles de tri partout, et le tri sélectif est rarement proposé dans les hébergements, hôtels, auberges…) .

En tous cas, en visitant tous ces endroits magnifiques, nous sommes très motivés pour poursuivre l’aventure en faisant notre possible pour préserver la magie des lieux ! Nous allons aussi guetter les astuces ou initiatives locales, il y aura sûrement de bonnes idées à partager !


Si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez lire l’article: « microplastiques en mer, les solutions sont à terre ».


On vous laisse avec une chanson de Sting ! 🎸🎶

🎶 Walked out this morning, I don't believe what I saw: Hundred billion bottles washed up on the shore.
I'll send an S.O.S to the world, I hope that someone gets my message in a bottle... 🎶 🎸

Mljet, le petit paradis vert

Between Split and Dubrovnik, we had a nature break on Mljet, the « green Island », covered with a forest of oaks and pines. We walked around the lakes filled with sea water in the national parc, had a picnic in a lovely little cove and enjoyed the sunset in the small port village of Pomena. Happy days ! ☀️🏝️

Selon la légende, Mljet serait l’île mythique d’Ogygie sur laquelle Calypso, divinité marine, retint Ulysse pendant 7 ans, lors de son voyage de retour vers Ithaque, dans l’Odyssée d’Homère.

Ulysse n’a pas dû être trop malheureux, car cette petite île de l’Adriatique, située à 1h en bateau de Dubrovnik, est un petit paradis de nature et de tranquillité: 3 km de large pour 37 km de long, recouverte au 2/3 de forêts, et abritant un très joli parc naturel.



Nous avons posé nos sacs à dos dans le petit village portuaire de Pomena et nous sommes partis à la découverte du parc national situé à 10 minutes à pied.

Nous avons fait le tour des 2 lacs, Veliko Jezero et Malo Jezero, sur un petit sentier plat, bordé de pins et de cyprès. Le tour du grand lac fait 11 km, nous n’avons croisé quasiment personne.

Sur le plus grand lac, le petit îlot Sveta Marija héberge un monastère bénédictin. Les 2 lacs d’eau salée sont reliés à la mer par un canal.


Quel bonheur de faire un picnic au bord de l’eau cristalline, dans une petite crique ! Il manquait encore quelques degrés au thermomètre (ou au courageomètre!) pour se baigner… Nous ne sommes pas encore de véritables Robinsons !

En chemin, nous avons pu observer de jolies fleurs, de nombreux lézards et papillons, et dans l’eau limpide des bancs de poissons, des concombres et des étoiles de mer.

Le parc national héberge en réalité une très grande variété d’espèces végétales : maquis, garrigue, pins, chênes verts, orchidées, cyclamens… et animales: oiseaux (mouettes, chouettes, rapaces, rossignols), insectes, reptiles (lézards, geckos, serpents) , mammifères (martes, sangliers, cervidés, hérissons), et bien sûr toutes sortes de poissons, crustacés et végétaux marins.

Cette grande réserve naturelle est fragile et des mesures ont été prises pour la préserver : accès payant au parc, consignes interdisant la pêche, la chasse, le camping, les feux de bois, le ramassage des coquillages ou la cueillette de plantes… Et les gardes forestiers patrouillent régulièrement. Nous avons cependant trouvé de nombreux déchets plastiques sur les plages. La rédac’ prépare un petit article sur ce sujet ✍️.


Un peu plus pressés qu’ Ulysse de poursuivre notre voyage, nous ne sommes restés qu’ 1 jour 1/2 sur l’île de Mljet : le temps d’une pause nature entre 2 escapades citadines à Split et Dubrovnik. Mais ce petit coin de paradis nous a donné l’impression d’avoir voyagé au bout du monde …

Tremblement de terre

There was an earthquake on friday evening in Bosnia, which was felt along the coast of Croatia. No damage in Split. Just a little fright and a weird feeling 😵‍💫😱

Vendredi soir, 23h07.

Nous étions en train de lire quand tout à coup les murs se sont mis à trembler, un peu comme lorsqu’un gros camion passe dans la rue. Puis le lit aussi a commencé à être secoué, les objets à bouger et la lampe se balançait au plafond pendant quelques secondes.

😵‍💫 Sensation étrange … Nous avons mis quelques instants à réaliser qu’il s’agissait d’un tremblement de terre. Nous n’avons pas eu le temps de réagir. Heureusement, il n’y a pas eu de dégâts à Split.

L’épicentre du tremblement de terre se situait en Bosnie Herzégovine, à environ 140 km de Split. C’était un séisme de magnitude 5.7, qui a été ressenti dans les Balkans et tout le long de la côte adriatique. Il y a eu malheureusement des victimes et des dégâts matériels en Bosnie, là où la secousse était la plus forte. Il y a eu ensuite des répliques moins importantes, que nous n’avons pas ressenties.

Les tremblements de terre, nous en avions déjà parlé dans notre blog ici et ici et encore , car ils font partie de l’histoire de l’Europe. Mais nous ne pensions pas que cela allait nous arriver !


Comme on a suivi un cours de secourisme avant de partir, on partage aussi les conseils pour bien réagir et se protéger en cas de tremblement de terre…au cas où !

✍️ Co-rédactrices Chloé & Emma