Bien dormi dans le train de nuit ?

On sunday night we were on the Balkan Express to travel from Bar to Belgrade. What a journey ! We would love to do it again with a day train to see more of the scenic views … More about this incredible railway here.

Dimanche, 18h30: nous sommes à la gare de Bar au Monténégro et nous allons monter dans le train de nuit pour Belgrade, en Serbie.

Bon, au premier abord il ne nous donne pas très envie ce train de nuit : il est tagué, sale et vieux (très). Pourvu qu’il ne tombe pas en panne !


18h45. Allez, il ne faut pas se fier aux apparences ! On grimpe dans le train !  Dans le couloir, on peut à peine passer avec nos gros sacs à dos. Impossible de se retourner ou de croiser quelqu’un !

Un petit coup d’œil aux cabines. elles ont l’air chouettes: chambre double avec lits superposés, oreillers moelleux et vue sur les quais.


Quelques acrobaties plus tard, nous voici installés sur nos couchettes. Le contrôleur passe, il ne parle pas anglais…

19h: deux coups de sifflets …le train part ! En route pour l’aventure ! Les paysages défilent, on est scotchés à la fenêtre.

Mais bientôt il commence à faire nuit, on ne voit plus rien alors on se plonge dans la lecture.


Soudain, un gros coup de frein et le train s’arrête. Pourtant, aucune gare à l’horizon dans la nuit profonde. Serait-on dans le Balkans Express ? Un meurtre aurait-il eu lieu ?

Laissons cette enquête à Jason Artichaut et retournons à nos wagons: le train est toujours arrêté, le conducteur descend sur les voies, bientôt rejoint par tous les contrôleurs. Ils n’ont pas de lampes de poche et éclairent les rails avec leurs téléphones portables. Ils parlent fort, mais en monténégrin on ne comprend rien. Ce n’est pas très rassurant.

Bon, finalement, le coupable est démasqué : ce sont des enfants qui ont déplacé des pneus sur la voie. On a quand même failli dérailler ! Heureusement, le conducteur a des yeux de lynx.


C’est reparti ! On a faim. Dîner gourmet: salade de thon desséché, tartines de pâté pour chat, pommes lyophilisées goût polystyrène. Surtout ne pas boire, car les « toalets » à bord sont épouvantables 😱😵‍💫😭!

22h: Après ce délicieux repas, nous éteignons la lumière pour dormir. 😴

23h30. Ca frappe fort à la porte de la cabine. C’est la police bosniaque qui vient contrôler les passeports pour le passage de la frontière.

Minuit: Chasse au moustique, il a dû entrer en même temps que la police. On se rendort. 😴

1h du matin: Ca frappe encore à la porte. Cette fois, c’est la police serbe qui veut voir nos têtes sur les passeports. Pas sûr qu’ils nous reconnaissent avec nos yeux endormis et nos cheveux en bataille. 🥱

Re 😴😴😴


5h40 réveil ! Et petit déjeuner lyophilisé. On doit arriver dans 20 minutes. Finalement, le train a 2 heures de retard, on aurait pu rester couchés !

8h. Le train entre en gare de Belgrade. On est bien arrivés !

Cette nuit, j’ai rêvé que je franchissais 435 ponts et que je traversais 254 tunnels. Ça doit être pour ça que je me sens un peu fatiguée. Mais la journée ne fait que commencer !

Le train de nuit, c’est vraiment l’aventure ! Vivement le prochain, qui nous emmènera en Roumanie !

Récit par Kelk1kipass et Cloclo-Elfedesbois.

Si vous voulez faire le voyage en train à votre tour, voici une vidéo du trajet de jour : spectaculaire !

Les toits rouges de Dubrovnik

We have spent three magic days in Dubrovnik, wandering in the little streets and around the walls, visiting museums and tasting local specialities. The view over the red roofs and the glittering blue sea is unforgettable !

Voici déjà la dernière étape de notre voyage en Croatie: la jolie ville de Dubrovnik avec ses maisons aux toits rouges.

C’est en bateau que nous sommes arrivés, en provenance de l’île de Mljet, profitant d’une très belle vue sur la vieille ville, nichée entre la falaise et la mer.


Dubrovnik a connu une histoire plutôt mouvementée: dominée par Venise, attaquée par les Turcs puis les troupes napoléoniennes, la cité a subi aussi la domination de l’empire austro-hongrois.

Elle a également été détruite deux fois: par un tremblement de terre en 1667, puis lors de la guerre de Yougoslavie entre 1992 et 1995. D’importants travaux de rénovation ont dû être effectués pour restaurer la ville-musée, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.


La vieille ville est entourée d’imposants remparts, construits au XIIIe siècle pour la protéger des invasions. A l’intérieur, la rue principale (stradun) relie la Porte Pile et la porte Ploče qui permet d’accéder au petit port. La visite se poursuit en empruntant les petites ruelles, et en admirant les belles façades baroques, les fontaines, les églises et les jolies places.

Stradun

Ma préférée est la place Luža,  (place de la loge) sur laquelle se trouvent tellement de beaux édifices qu’on ne sait plus où regarder : l’Église St Blaise (le Saint patron de Dubrovnik), l’hôtel de ville, la tour de l’horloge, le palais du Recteur, le palais Sponza et la cathédrale.

Il y a aussi sur cette place la colonne de Roland (le célèbre chevalier de la chanson de Roland ) – ou colonne d’Orlando – (celui de Shakespeare dans As you like him). qui représente la lutte pour la liberté. Le chevalier aurait inspiré la devise de Dubrovnik : « La liberté ne se vend pas même pour tout l’or du monde « .


Nous avons beaucoup aimé la promenade sur les remparts: elle offre un panorama spectaculaire sur la ville et sur la mer scintillante : 2km d’émerveillement et un peu de sport, car il faut bien grimper les marches pour apprécier la jolie vue sur les toits rouges !


Après l’effort, le réconfort: nous avons goûté à la cuisine bosniaque. Au menu : ćevapi (saucisses de viande hachée épicée) et tufahija (pomme pochée fourrée aux noix). C’était délicieux !

Tufahija

Nous avons également visité quelques musées (il y a le choix à Dubrovnik !): La War photo gallery, le Musée maritime, une exposition de peintures de Dali, et le joli petit musée d’histoire naturelle aux décors originaux et colorés.


Dubrovnik, c’est aussi la ville des chats, qui sont tous très occupés à faire la sieste …

Une bouteille à la mer

It’s such a shame to find plastic waste on every little cove we are visiting ! it’s time for a bit of cleaning up to keep the beaches beautiful and preserve the ocean life. We can all contribute by reducing our plastic waste, recycling and reusing as much as possible !

Voilà déjà un mois que nous sommes partis à la découverte de l’Europe, et que nous partageons le récit et les photos de nos émerveillements.

Mais, que ce soit en ville où en pleine nature, il y a parfois comme une ombre au tableau : les déchets, qui s’invitent dans les rues, sur les sentiers ou sur les plages, venant ternir les paysages et polluer l’environnement.

Sirène en déchets dans le port de Split

Le plus choquant pour nous fut la visite de Naples: poubelles débordantes, décharges sauvages dans les rues. Nous n’avons même pas pris de photos, tellement nous étions pressés de passer notre chemin.


Un peu plus loin, à Venise, nous avons découvert la complexité de la gestion des ordures ménagères pour cette petite ville sur l’eau: Pas de benne devant la porte ni de ramassage par camion: il faut apporter ses déchets au point de collecte, pour qu’ils soient ensuite évacués en barque sur les canaux. Cela nécessite donc une organisation rigoureuse !

Il y avait aussi des déchets plastiques flottant dans les canaux, et nous en trouvons régulièrement là où nous passons: Manarola, Gêne, Split, Dubrovnik, Bar…aucun lieu ne semble y échapper. Chloé essaie de les ramasser lorsqu’ils lui paraissent accessibles, en faisant des acrobaties sur les pontons ou entre les rochers !


Enfin sur l’île de Mljet en Croatie, dans le parc national, nous avons trouvé de nombreux déchets plastiques dans les petites criques, pourtant si jolies.

Nous avons ramassé les déchets sur cette plage et nous avons été étonnés par la quantité récoltée en un rien de temps: polystyrène, emballages cosmétiques et alimentaires en provenance de différents pays bordant la mer Adriatique: Croatie, Italie, Albanie, Turquie, Montenegro, Macédoine et Serbie. Emma a aussi trouvé deux seaux abandonnés sur la plage.

Vidéo réalisée par Chloé

Triste butin, quand on sait le danger que cela représente pour la faune et la flore marines !


Au delà du constat, nous pouvons agir pour lutter contre cette pollution de l’environnement marin et préserver la nature. Et chacun a un rôle à jouer !

Par exemple en ramassant les déchets, en essayant de réduire sa consommation de plastique jetable, et si possible, de le réutiliser et le trier pour qu’il soit recyclé.

A plus grande échelle, des actions de réduction des déchets, de recyclage et de sensibilisation sont mises en place au sein de l’Union Européenne, comme la récente directive interdisant la vente de plastiques à usage unique.


De notre côté, nous essayons de progresser ! Nous sommes équipés de gourdes et de vaisselle réutilisable, d’un pain de savon pour la toilette et la lessive. Mais pour l’alimentation nous avons du mal à éviter l’usage d’unidoses (café, confiture… tellement légères comparées à un pot en verre !). Nous utilisons aussi des contenants individuels lors de nos achats car nous n’avons pas toujours de réfrigérateur. Enfin, il n’est pas facile de trier nos déchets pendant ce voyage (il n’y a pas de poubelles de tri partout, et le tri sélectif est rarement proposé dans les hébergements, hôtels, auberges…) .

En tous cas, en visitant tous ces endroits magnifiques, nous sommes très motivés pour poursuivre l’aventure en faisant notre possible pour préserver la magie des lieux ! Nous allons aussi guetter les astuces ou initiatives locales, il y aura sûrement de bonnes idées à partager !


Si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez lire l’article: « microplastiques en mer, les solutions sont à terre ».


On vous laisse avec une chanson de Sting ! 🎸🎶

🎶 Walked out this morning, I don't believe what I saw: Hundred billion bottles washed up on the shore.
I'll send an S.O.S to the world, I hope that someone gets my message in a bottle... 🎶 🎸

Mljet, le petit paradis vert

Between Split and Dubrovnik, we had a nature break on Mljet, the « green Island », covered with a forest of oaks and pines. We walked around the lakes filled with sea water in the national parc, had a picnic in a lovely little cove and enjoyed the sunset in the small port village of Pomena. Happy days ! ☀️🏝️

Selon la légende, Mljet serait l’île mythique d’Ogygie sur laquelle Calypso, divinité marine, retint Ulysse pendant 7 ans, lors de son voyage de retour vers Ithaque, dans l’Odyssée d’Homère.

Ulysse n’a pas dû être trop malheureux, car cette petite île de l’Adriatique, située à 1h en bateau de Dubrovnik, est un petit paradis de nature et de tranquillité: 3 km de large pour 37 km de long, recouverte au 2/3 de forêts, et abritant un très joli parc naturel.



Nous avons posé nos sacs à dos dans le petit village portuaire de Pomena et nous sommes partis à la découverte du parc national situé à 10 minutes à pied.

Nous avons fait le tour des 2 lacs, Veliko Jezero et Malo Jezero, sur un petit sentier plat, bordé de pins et de cyprès. Le tour du grand lac fait 11 km, nous n’avons croisé quasiment personne.

Sur le plus grand lac, le petit îlot Sveta Marija héberge un monastère bénédictin. Les 2 lacs d’eau salée sont reliés à la mer par un canal.


Quel bonheur de faire un picnic au bord de l’eau cristalline, dans une petite crique ! Il manquait encore quelques degrés au thermomètre (ou au courageomètre!) pour se baigner… Nous ne sommes pas encore de véritables Robinsons !

En chemin, nous avons pu observer de jolies fleurs, de nombreux lézards et papillons, et dans l’eau limpide des bancs de poissons, des concombres et des étoiles de mer.

Le parc national héberge en réalité une très grande variété d’espèces végétales : maquis, garrigue, pins, chênes verts, orchidées, cyclamens… et animales: oiseaux (mouettes, chouettes, rapaces, rossignols), insectes, reptiles (lézards, geckos, serpents) , mammifères (martes, sangliers, cervidés, hérissons), et bien sûr toutes sortes de poissons, crustacés et végétaux marins.

Cette grande réserve naturelle est fragile et des mesures ont été prises pour la préserver : accès payant au parc, consignes interdisant la pêche, la chasse, le camping, les feux de bois, le ramassage des coquillages ou la cueillette de plantes… Et les gardes forestiers patrouillent régulièrement. Nous avons cependant trouvé de nombreux déchets plastiques sur les plages. La rédac’ prépare un petit article sur ce sujet ✍️.


Un peu plus pressés qu’ Ulysse de poursuivre notre voyage, nous ne sommes restés qu’ 1 jour 1/2 sur l’île de Mljet : le temps d’une pause nature entre 2 escapades citadines à Split et Dubrovnik. Mais ce petit coin de paradis nous a donné l’impression d’avoir voyagé au bout du monde …

Tremblement de terre

There was an earthquake on friday evening in Bosnia, which was felt along the coast of Croatia. No damage in Split. Just a little fright and a weird feeling 😵‍💫😱

Vendredi soir, 23h07.

Nous étions en train de lire quand tout à coup les murs se sont mis à trembler, un peu comme lorsqu’un gros camion passe dans la rue. Puis le lit aussi a commencé à être secoué, les objets à bouger et la lampe se balançait au plafond pendant quelques secondes.

😵‍💫 Sensation étrange … Nous avons mis quelques instants à réaliser qu’il s’agissait d’un tremblement de terre. Nous n’avons pas eu le temps de réagir. Heureusement, il n’y a pas eu de dégâts à Split.

L’épicentre du tremblement de terre se situait en Bosnie Herzégovine, à environ 140 km de Split. C’était un séisme de magnitude 5.7, qui a été ressenti dans les Balkans et tout le long de la côte adriatique. Il y a eu malheureusement des victimes et des dégâts matériels en Bosnie, là où la secousse était la plus forte. Il y a eu ensuite des répliques moins importantes, que nous n’avons pas ressenties.

Les tremblements de terre, nous en avions déjà parlé dans notre blog ici et ici et encore , car ils font partie de l’histoire de l’Europe. Mais nous ne pensions pas que cela allait nous arriver !


Comme on a suivi un cours de secourisme avant de partir, on partage aussi les conseils pour bien réagir et se protéger en cas de tremblement de terre…au cas où !

✍️ Co-rédactrices Chloé & Emma

Caprice des Dieux à Split

It took us more than seven hours to reach Split from Zagreb by train ! But the tiring travel was almost forgotten when we walked out of the station and discovered this lively port city on the shore of the Adriatic sea, with its old little streets and the amazing roman emperor’s palace. When visiting Split, our best advice is to hike the Marjan hill to the lookout point, where you can enjoy a great view over the bay, the surrounding mountains and the old city.

Considéré comme le fondateur de la ville, l’empereur romain Dioclétien fit construire dans cette baie du littoral adriatique en Dalmatie un immense palais de 30000 m² au IIIè siècle après JC. Et pour protéger cette belle demeure, des remparts immenses et 4 portes fortifiées ! Au fil du temps, le palais de l’empereur se transforma en une petite cité, puis la ville s’étendit à l’extérieur des remparts: ainsi se construisit peu à peu Split, au charme méditerranéen et aux influences multiples: vėnitienne, austro-hongroise, yougoslave et surtout… croate. Split est devenue la 2ème ville la plus peuplée de Croatie, après sa capitale Zagreb.


C’est sous la pluie et la grisaille que nous avons commencé notre découverte de Split: glissades assurées sur les gros pavés très lisses de la vieille ville ! Caprice du ciel … et de la terre, puisque nous avons eu vendredi soir un séisme ! Drôle d’impression, mais heureusement pas de dégâts à Split: même si la secousse était impressionnante, nous étions assez loin de l’épicentre et les murs des vieilles maisons semblent solides !


La tombée de la nuit est notre moment préféré pour nous promener dans les petites ruelles de Split, dans lesquelles il est facile de se perdre ! Le soir l’ambiance est festive et musicale dans les cafés et restaurants du front de mer, les pierres du palais dioclétien sont éclairées par des jeux de couleurs et la promenade bordée de palmiers sur le port offre une jolie vue sur les lumières de la ville.


Après un bref repérage de la zone d’embarquement des bateaux (et oui, prochaine étape sur une île 🏝️, nous embarquerons lundi au petit matin !) , nous avons pris le bus pour une petite escapade de quelques heures à Trogir, à 30 km de Split. Le soleil nous y attendait !

Trogir est une toute petite île-cité située entre 2 bras de mer, à laquelle on accède par un pont. Avec sa belle cathédrale, ses ruelles médiévales et son fort, elle est inscrite au patrimoine de l’UNESCO. Malheureusement victime de son succès et très fréquentées par les touristes: A visiter hors saison !


Enfin, nous nous sommes éloignés un peu de la ville pour nous promener dans le parc de Marjan. Situé en bord de mer, juste derrière le port de plaisance, il est immense et calme. Nous sommes montés au point de vue de la colline de Marjan, d’où nous pouvions admirer le paysage !

Zagreb, la ville aux 2 collines

Although Zagreb is not the most touristic spot in Croatia, it is worth visiting for its vibrant outdoor life (food market, cafes, parcs, festivals, folkloric events…) and its interesting history and architecture. If you are interested in museums you will find there, among other more traditional ones, the strange little Museum of Broken Relationships 🤔

Nous faisons nos premiers pas en Croatie en visitant sa capitale, accompagnés par notre guide locale Iva. Voici quelques une de nos découvertes sur l’histoire et les légendes de Zagreb:

Les 2 cités rivales

Ici au Moyen Âge, il y avait 2 cités, Kaptol et Gradec, séparées par un cours d’eau. Les 2 cités étaient rivales, et le pont qui les reliait était le lieu de nombreux affrontements. La rue qui se trouve maintenant à l’emplacement du pont a été nommée krvavi Most « le pont sanglant ».


Le secret de la cathédrale

La cathédrale, reconstruite dans un style gothique par l’architecte allemand Hermann Bollé à la fin du XIXè siècle après un tremblement de terre, fait l’objet de travaux de rénovation importants depuis plusieurs décennies. En 2013, au cours des travaux, les ouvriers ont découvert un message de l’architecte, caché dans une capsule de verre dans l’une des tours: « Quand elle sera ouverte, que les croates soient une nation unie! » – une réalité depuis la fin de la guerre d’indépendance de la Croatie en 1995. La guerre aura duré 5 ans, opposant la Croatie nouvellement indépendante à l’armée Yougoslave et à une partie des Serbes de Croatie.


L’incendie de la porte en pierre

Kamenita Vrata « la porte de pierre », est une des 4 portes de l’ancienne ville, la seule encore existante. Une légende raconte qu’une femme riche habitait l’appartement au dessus de la porte et qu’elle aurait un jour accueilli chez elle un mendiant. Celui-ci aurait disparu au petit matin en laissant en guise de remerciement une peinture représentant la Vierge et l’enfant Jésus, que la dame accrocha au mur. Quelques temps après, un incendie ravagea toute la rue et l’appartement prit feu. Le tableau aurait été miraculeusement épargné par l’incendie. Depuis, il est exposé sous la porte qui est devenue un lieu de prière et de recueillement et où les habitants ont inscrit sur des dalles des messages de remerciement : « Hvala » signifie « Merci ».


Le canon de la tour Lotrščak

Chaque jour à midi, depuis 1877, vous pouvez entendre une détonation dans les rues de Zagreb. Pas de panique, il s’agit du canon Grič, qui du haut de la tour Lotrščak, au coeur de la vieille ville, indique l’heure de midi 😁. Les habitués se bouchent les oreilles et les touristes sursautent !

Prêts pour le « Boom » ?

La tour Lotrščak, ou « tour des voleurs », avait été construite pour protéger la ville des invasions barbares. Du haut de la tour, le belvédère offre une vue magnifique sur Zagreb et ses environs :


Le toit multicolore de l’Eglise Saint Marc

L’église baroque de St Marc ne passe pas inaperçue avec son joli toit aux tuiles colorées, représentant les armoiries de Zagreb (le château) et le blason de l’unification des 3 royaumes de la Croatie, la Slavonie et la Dalmatie.


Au fait, en plus d’une langue inconnue, nous avons découvert ici une nouvelle monnaie: La Croatie, qui doit adopter l’Euro en 2023, utilise actuellement le Kuna (la martre). Ce petit animal est représenté sur une face de chacune des pièces, en mémoire d’une époque où sa fourrure était monnaie d’échange. Sur l’autre face, on peut voir un rossignol sur la pièce de 1 kuna, un thon (symbole de la mer) sur la pièce de 2 kuna et un ours brun (symbole de la montagne) sur la pièce de 5 kuna. Le centime, appelé Lipa (le tilleul) représente des végétaux.

Avec 10 kuna nous avons acheté une barquette de fraises sur le marché de Dolac pour notre picnic ! 🍓

Le lac de Bled, un paysage de carte postale

Bled lake is located in the Julian Alps in the Northwest of Slovenia, 55 km from Ljubljana. A medieval castle stands above the lake and there is a small Island with a church in the middle of the lake : it looks like a lovely poscard landscape ! You can walk around the lake (6 km walk). Don’t leave without tasting the Bled cream pastry called kremšnita 😉

Dimanche, nous avons pris le bus pour nous rendre au lac de Bled, à 55km au nord ouest de Ljubljana, au pied des Alpes juliennes.

Le lac est entouré de montagnes aux sommets enneigés et surplombé par un château médiéval. Au milieu du lac, un petit îlot (ce serait l’unique île de Slovénie !) sur lequel se trouve l’église Sainte Marie.

Nous avons fait le tour du lac, un picnic face à l’îlot, et nous sommes montés sur le sentier Ojstrica (ça grimpe) pour admirer le paysage depuis la colline et prendre de jolies photos!

La vue depuis la colline

Avant de repartir, nous avons goûté à la spécialité de Bled dans un petit café : la kremšnita – ou « tranche de crème ». C’est bon, mais copieux ! … il faudrait refaire un tour du lac pour l’éliminer … 😋

Ljubljana, une petite cité de caractère

Dober Dan !

After Italy, we arrived in Slovenia and we spent 2 days in Ljubljana, the capital city, known for its castle, and its emblematic dragon ! We did a guided tour of the city and learned about its history and legends. Ljubljana is a very pleasant city to walk around. It has been awarded « green city of Europe » in 2016, the city centre is pedestrian and there is a huge park and a forest 10 minutes walk from the centre (Tivoli Parc). We’ll definitely come back, maybe during a winter time ❄️?

Nous voici arrivés en Slovénie, un pays des Balkans de 20 000 km², peuplé de 2 millions d’habitants, bordé par l’Italie, l’Autriche, la Hongrie, la Croatie et la mer Adriatique.

Drapeau de la Slovénie

La Slovénie est un pays alpin, recouvert à 60% de forêts où vivent plus de 900 ours ! C’est un état membre de l’Union Européenne qui a déclaré son indépendance de la Yougoslavie en 1991 après un conflit éclair d’une dizaine de jours contre l’armée Yougoslave.

Nous avons suivi une visite guidée de Ljubljana, la capitale, qui nous a permis de mieux connaître la ville, son histoire et ses personnalités importantes.


Le dragon

La légende raconte que Ljubljana a été fondée par le héros de la mythologie grecque, Jason, qui, après avoir volé la Toison d’Or au roi Éétès, s’est enfui avec les Argonautes à bord de l’Argo, traversant la mer Noire, puis remontant le Danube et la Sava  jusqu’à la mer Adriatique, afin de rentrer en Grèce. Sur le chemin, ils se sont arrêtés près des marais de Ljubljana où vivait un terrifiant dragon 🐉. Jason a vaincu le dragon de Ljubljana, qui est devenu le symbole de la ville.

Le dragon de Ljubljana, sur le sol du hall de la gare

Le château de Ljubljana

Le château est situé sur une colline qui surplombe la ville. On y accède soit à pieds, soit par un funiculaire. Il fut successivement forteresse au moyen âge, puis arsenal, hôpital militaire, prison… Aujourd’hui il est devenu un musée, restaurant et centre d’exposition, après de longs travaux de rénovation.


Ivan Hribar

Ivan Hribar fut maire de Ljubljana au début du XXė siècle et il dirigea la reconstruction et la modernisation de la ville dans le style Art Nouveau, après le tremblement de terre de 1895. En 1941, alors qu’il était âgé de 90 ans, il se suicida en se jetant dans la rivière Ljubljanica, enveloppé dans le drapeau yougoslave, pour protester contre l’annexion de la ville par l’Italie fasciste.


Jože Plečnik

Jože Plečnik est un architecte yougoslave du XXė siècle, qui a travaillé à Ljubljana, Prague, Vienne et Belgrade. A Ljubljana, dans les années 1920,  il a transformé la ville: Bâtiments, ponts, quais, parcs, bibliothèque, stade, église, cimetière, marché couvert, places … presque toutes les constructions de la vieille ville sont signées Jože Plečnik. C’est notamment lui qui a construit le célèbre triple pont Tromostovje.

Le triple pont Tromostovje, vu depuis la place Prešeren
La bibliothèque universitaire

France Prešeren

France Prešeren est un poète romantique slovène du XIXė siècle. Une strophe de son poème Zdravljica (Toast) est devenue l’hymne national slovène. Une place lui est dédiée à Ljubljana, au milieu de laquelle est érigée une statue du poète. On dit que son regard fixe Julija Primičeva, représentée sur la façade d’une maison de l’autre côté de la place. Grand amour du poète, Julija ne partageait pas ses sentiments et elle épousa un homme plus fortuné. Comme le dit notre guide slovène :  « C’est la vie ! »   

Statue Prešeren – le poète est représenté avec une Muse.

Ville verte

Ljubljana était capitale verte de l’Europe en 2016 et la ville a obtenu plusieurs prix pour l’écologie et le tourisme durable. Le centre ville est fermé à la circulation. On s’y déplace à pied ou à vélo ou en utilisant les petites navettes électriques gratuites.

A 10 minutes à pied du centre ville, le parc Tivoli est un grand parc, derrière lequel se trouve une immense forêt ! Vous pouvez flâner dans ses grandes allées, au milieu des arbres, des fontaines et des statues, ou emprunter les pistes cyclables ou les sentiers de randonnée dans la forêt.

Ljubljana, une petite ville colorée et charmante ! Nous aimerions revenir en hiver pour la découvrir sous la neige !

Escale à Venise

Venice, the floating romantic city with its 400 bridges is a very popular – and very expensive destination. We took it as a challenge to make the best of our visit without bursting our budget: this meant avoiding the most touristic areas and museums. We were not disappointed at all by where our steps took us to: We enjoyed the discovery of the Biennale Gardens and had a crush for the incredible bookshop Aqua Alta 📚

Venise est composée d’un archipel de 120 petites îles dans un lagon de la mer Adriatique. Ici aucune route, mais 170 canaux, 400 ponts, une multitude de ruelles et de majestueux palais. Suivez-nous dans ce labyrinthe pittoresque…émerveillement garanti !

En nous promenant, nous avons découvert des œuvres d’art surprenantes :

Et des vitrines originales et colorées:


Nous ne sommes restés qu’une journée, et sans faire aucune visite payante, car Venise est une destination très chère ! Mais les filles ont beaucoup aimé cette ville. Chloé pour ses décors de cinéma (les 3 Mousquetaires, James Bond…), et pour l’ambiance mystérieuse des petites ruelles étroites (d’où pourrait surgir l’ombre d’un assassin😅😱😅). Emma rêve de revenir au moment du Carnaval, et réfléchit à la fabrication d’un costume steampunk inspiré de l’univers de Jules Verne !


Nous étions logés juste derrière la librairie de l’Aqua Alta. Une boutique insolite, véritable caverne d’Ali Baba au bord de l’eau, où Venise, la lecture et les chats sont à l’honneur. On y trouve des trésors de livres et d’affiches, exposés dans des gondoles, des tonneaux, des baignoires, des valises: ouvrages anciens, best sellers, livres sur Venise, BDs de Corto Maltese et même une bassine remplie de Topolino (le journal de Mickey !)….

Difficile dans ces circonstances d’être un backpacker et de devoir repartir sans acheter un seul livre. Emma a tout de même craqué pour une jolie petite boîte d’allumettes 😉

Venise, c’est aussi une ville et tout un écosystème fragilisés par la montée des eaux et le tourisme de masse. Espérons que des solutions seront trouvées pour la préserver et pour que la magie perdure …